So artiste

Les Funérailles de l’Aube

Difficile d’exprimer ce qu’on ressent quand sept ans de travail prennent enfin forme et se concrétisent, et quand on lâche son « bébé » pour qu’il vole de ses propres ailes… Il y a, c’est vrai, quelque chose dans l’écriture d’un roman qui serait un peu de l’ordre de la parentalité . C’est une longue maturation, de longues années à verser de soi dans quelque chose d’autre, dans un projet dont on espère qu’il fera une différence dans le monde, des heures à créer des personnages qui nous deviennent si familiers qu’on les connaît par cœur et qu’on les aime pour finalement les voir partir pour s’épanouir ailleurs…

Et en même temps, ce n’est pas du tout pareil. Alors certes, lors de l’écriture, c’est comme si le roman avait sa vie à lui, comme si à certains moments il ne nous appartenait pas et qu’on se faisait simplement l’interprète de nos personnages, mais finalement, ça reste un dialogue entre l’auteur et son imagination qui le guide là où il ne pensait pas aller. Un enfant, c’est un être indépendant, qui fait ses choix et qui évolue encore tout au long de sa vie. Un roman, c’est un bout de soi offert aux autres, un saut dans l’inconnu, une façon unique de se dévoiler aux personnes que l’on connaît et à celles qu’on ne connaît pas. Une fois que le roman est partagé, on n’y revient plus, on n’a plus de prise sur lui et ce sont les autres qui vont le faire exister. Il est sorti de ta tête et il habite maintenant celles de tous ses lecteurs, pour plus ou moins longtemps.

Bref, trève de blabla, c’est avec honneur et angoisse, fierté et appréhension que je vous présente aujourd’hui mon premier né, Les Funérailles de l’Aube. Il s’agit d’un roman d’anticipation dystopique, dépeignant une société qui a enfin trouvé la clé de l’immortalité, mais à quel prix…

les-funerailles-de-l-aube 1ere de couv

Prenez-en soin et je compte sur vous pour faire vivre mes personnages dans vos propres univers intérieurs. J’espère qu’ils sauront vous transmettre tout ce que j’ai voulu vous offrir.

Solweig So.

 

Mon roman ici

 

 

Illustration : Anaïs Justin

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *